Si les chiffres relatifs à l’usage de la cigarette électronique sont en forte hausse chez les enfants et adolescents âgés de 10 à 16 ans, leurs aînés, eux boudent la e-cigarette.
Les étudiants ne sont pas intéressés par la cigarette électronique
Il semble qu’après un fort engouement pour la cigarette électronique, les étudiants s’en soient lassés.
En effet, en 2013, quasiment 68% d’entre eux avouaient avoir commencé à vapoter.
En 2014, seuls 30% des étudiants français révélaient avoir opté pour la e-cigarette.
Sur le long terme, moins de la moitié des étudiants ayant essayé la cigarette électronique ont poursuivi par la suite, la majorité ayant finalement repris sa consommation de tabac. A peine 15% d’entre eux ont continué à utiliser leur e-cigarette.
Pourtant, les fabricants de cigarettes électronique développent de plus en plus de produits susceptibles de convenir à tous, à travers le e-liquide bio, ou bien le e-liquide sans nicotine, sans compter l’intérêt croissant pour les normes de l’Afnor qui devraient voir le jour d’ici peu. Les prix sont également plus abordables que ceux du tabac en moyenne, à doses équivalentes.
Des arguments qui pèsent peu auprès du public lycéen, mais qui devraient provoquer de l’intérêt chez les étudiants.
Des études menées sur des régions différentes
Notons qu’à la différence de celles réalisées sur les plus jeunes, l’étude relative à l’usage de la cigarette électronique chez les étudiants a été réalisée en France.
En effet, les chiffres publiés sur les vapoteurs de 10 à 16 ans sont relatifs à des enquêtes menées au Pays de Galle, ou encore, aux Etats-Unis.
Pour le moment, aucune étude n’a révélé combien de petits français mineurs ont déjà essayé de vapoter.
Cette étude, réalisée sur des étudiants français, montre à quel point les chiffres peuvent varier entre chaque pays.
Un intérêt pour les substances psycho actives
Mais n’allons pas crier cocorico tout de suite.
Si les étudiants se montrent moins intéressés par la cigarette électronique, cela ne prouve en rien qu’il renoncent au tabac et à la nicotine.
Pire encore, ils seraient plus attirés par les substances psycho actives (voir ce site) que par les cigarettes électroniques ou classiques.
Ainsi, parmi les étudiants interrogés, 60% avouent consommer du cannabis pour évacuer leur anxiété ou pour se détendre. D’ailleurs, plus de 20% des jeunes âgés de 16 à 20 ans ont déjà essayé le cannabis. Des chiffres qui semblent croître ces dernières années.
Ces chiffres sont pour le moins inquiétants, puisque l’anxiété ne disparaissant pas avec l’âge, nous risquons de voir certains de ces étudiants évoluer vers des drogues plus puissantes, ou bien vers des traitements thérapeutiques longs et contraignants, aptes à soigner anxiété et dépressions.
Entre les dégâts causés par la nicotine et ceux provoqués par les substances psycho actives, les étudiants augmentent donc les risques de problèmes de santé.
Pour arrêter de fumer, vous pouvez également tester les médecines alternatives comme la phytothérapie.